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Date > 1700 > 1790-1799

Type de Ressource > Image

Tambour, Primera Compañía franca de Voluntarios de Cataluña à Nootka, 1790-1794

Type: Image

Il y avait deux tambours au sein de la Primera Compañia franca de Voluntarios de Cataluña (ou première compagnie franche de volontaires catalans). Cette unité de l'armée coloniale espagnole a garni les rangs de la première garnison à Nootka. Après 1760, les tambours de l'armée espagnole portaient la livrée du roi d'Espagne - un manteau bleu avec un col et des manchettes écarlates, ainsi qu'un gilet écarlate. Le manteau et le gilet étaient parementés d'un ruban écarlate brodé d'un fil blanc. Ce même patron de ruban était utilisé pour les uniformes français avant le début de la Révolution française, en 1789. Les rois bourbons d'Espagne étaient de la lignée de la famille royale de France et ont adopté une livrée semblable. Reconstitution par David Rickman. (Parcs Canada)

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Fort espagnol à Nootka en 1793

Type: Image

Cette aquarelle produite par Sigismund Bacstrum est inspirée d'un croquis réalisé le 20 février 1793. On y voit le Presido à Nootka, ainsi que le drapeau espagnol rouge et jaune flottant au-dessus de la batterie, à gauche, et le campement des soldats, à droite. (Parcs Canada)

Site: Défense Nationale

Soldat, Primera Compañia franca de Voluntarios de Cataluña à Nootka, 1790-1794

Type: Image

La Primera Compañia franca de Voluntarios de Cataluña (ou première compagnie franche de volontaires catalans) était une unité coloniale espagnole formée en 1767 pour servir en Amérique. En 1790, elle a détaché des hommes pour la garnison espagnole en poste à Nootka. Il s'agissait alors de la première unité militaire européenne en poste sur le site actuel de la Colombie-Britannique. L'uniforme des membres de cette unité ressemblait beaucoup à celui de son régiment parent en Espagne, le Segundo Regimiento de los Voluntarios de Cataluña (ou second régiment de volontaires catalans), avec le même manteau bleu, le col et les manchettes jaunes, le gilet jaune, les culottes bleues et le tricorne noir, ainsi que la cocarde rouge des rois bourbons d'Espagne. Reconstitution par David Rickman.

Site: Défense Nationale

Le départ du soldat « billetté », vers 1790

Type: Image

Au Canada, durant le 18ème siècle, plusieurs soldats logeaient dans les maisons des habitants plutôt que dans des casernes en vertu de « billets de logement » émis par l’armée.

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Canon de campagne britannique de six livres en laiton monté sur un affût à monoflèche, 1793-1860

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Ce canon de six livres en laiton, à âme lisse et à chargement par la bouche, vu de l’arrière, était le canon de campagne typique des Britanniques durant la guerre de 1812. Les artilleurs britanniques ont commencé à utiliser des affûts semblables à celui sur lequel ce canon est monté, munis d’une flèche unique et de petites caisses à munitions de part et d’autre du canon, durant les guerres napoléoniennes, une innovation que toutes les armées ont tôt fait d’adopter. Ce type d’affût était léger et facile à déplacer sur le champ de bataille. Durant la guerre de 1812, le Royal Regiment of Artillery a employé de tels affûts à monoflèche aux côtés des anciens affûts à double flasque de type Congreve. L’affût présenté dans cette photographie est une reconstitution moderne et se trouve au lieu historique national du fort George, à Niagara-on-the-Lake, Ontario.

Site: Défense Nationale

Le fort George, Haut-Canada

Type: Image

En 1794, la signature du traité de Jay a donné lieu au retrait des forces britanniques du fort Niagara. 1796 a marqué le début de la construction du fort George à Newark (aujourd'hui Niagara-on-the-Lake en Ontario) de l'autre côté de la rivière Niagara, juste en face de l'ancien fort. Le fort George a été le théâtre de plusieurs batailles au cours de la guerre de 1812. C'est maintenant un lieu historique national important. La palissade, se trouvant au centre de la photo, est constituée de pieux plantés au-dessus de la courtine de terre qui relie deux des six bastions de pierre du fort, dont l'un est visible à la fin de la palissade. À la gauche, l'on peut voir en partie le fossé (ou le chemin de ronde) qui encercle le fort de même qu'un autre ouvrage de terre appelé ravelin. Le ravelin, avec sa propre palissade de bois et son propre blockhaus à l'intérieur, compliquait tout assaut dirigé contre la courtine.

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Vis de pointage en hauteur, canon de six livres en laiton, 1793-1860

Type: Image

La vis de pointage en hauteur constitue une innovation attribuable au système d’artillerie français Gribeauval. Comparativement à l’ancien mécanisme de pointage en hauteur (un bloc de bois triangulaire), cette vis permettait d’élever ou d’abaisser la culasse du canon de façon beaucoup plus rapide et précise. La vis de pointage en hauteur est apparue durant le dernier tiers du XVIIIe siècle et toutes les armées en ont doté leurs canons legers de campagne. On aperçoit sur cette photographie un canon britannique de six livres en laiton monté sur une reproduction d’un affût à monoflèche de campagne se trouvant au lieu historique national du fort George, à Niagara-on-the-Lake, Ontario.

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Fort Chambly

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La construction du troisième fort Chambly débute en 1709. On donne à cet édifice en pierre une apparence générale de château-fort au lieu de construire une forteresse affleurante à bastions comme en Europe. Il est conçu pour impressionner celui qui le regarde, et pour être pratiquement imprenable par les ennemis indiens et les maraudeurs américains. Dans le mur donnant sur la rivière Richelieu, des ouvertures sont pratiquées pour l'artillerie. Pendant la guerre de 1812, il sert de QG de troupes britanniques et canadiennes protégeant le sud de Montréal contre l'avancée des armées américaines. Plus tard au XIXe siècle, le fort tombe en ruines. Ses murs sont stabilisés en 1885 lorsque le gouvernement canadien en fait un parc historique. Reconnu en tant qu'exemple survivant d'architecture militaire unique en son genre, le fort Chambly, grâce à une restauration volumétrique réalisée par Parcs Canada, retrouve dans les années 1980 son apparence du milieu du XVIIIe siècle.

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Capitaine Alejandro Malaspina, Marina real, vers 1795

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Ce portrait de 1795 illustre Alejandro Malaspina (1754-1810) portant l'uniforme d'un capitaine de la Marina real (ou marine espagnole). Malaspina était un scientifique reconnu et a commandé l'expédition espagnole de 1789-1795 qui a fait le tour du globe. Les navires de Malaspina ont visité Nootka sur la côte de la Colombie-Britannique, en août 1791. Une intrigue politique en rapport avec la corruption de la Cour espagnole a mené à l'arrestation de Malaspina pour trahison en 1796. La carrière de l'explorateur a été interrompue prématurément. (Museo naval, Madrid)

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Chef iroquois, 1760-1790

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Ce chef iroquois porte différents ornements autochtones et européens utilisés dans les cultures forestières de l’Est au 18e siècle. Remarquer, par exemple, la chemise de lin européen, portée en froc. Cet homme porte également un hausse-col, un croissant doré que les officiers européens en service portaient. Les hausses-col étaient considérés comme l'un des présents les plus convoités qu'un chef amérindien pouvait recevoir. Parmi les articles nord-américains que l'on peut voir, se trouvent des jambières (« mitasses ») et des mocassins. Le visage du chef est également peint et ses cheveux sont décorés de plumes (son cuir chevelu est dénudé, sauf à cet endroit). Le résultat est très coloré et impressionnant. Reconstitution par G. A. Embleton. (Parcs Canada)

Site: Défense Nationale