De la guerre froide à aujourd'hui

L'OTAN

L'effet de l'OTAN

Chasseur Lockheed CF-104 Starfighter, le 417e Escadron d'entraînement opérationnel d'attaque et de reconnaissance, Forces canadiennes, le 4 juin 1983

Légende: Chasseur Lockheed CF-104 Starfighter, le 417e Escadron d'entraînement opérationnel d'attaque et de reconnaissance, Forces canadiennes, le 4 juin 1983

Chose certaine, l'OTAN a permis l'effort de réarmement canadien des années 50, à un moment où l'Europe est économiquement faible. Les milliards de dollars votés ont été consacrés à la mise sur pied d'une marine de 100 navires de tout tonnage, de 40 escadrons de l'ARC et de l'équivalent d'une division d'infanterie. Mais, à la fin des années 60, les Canadiens en Europe sous l'égide de l'OTAN passeront d'environ 10 000 à 2 800 du côté de l'armée de terre, et le nombre d'escadrons baissera à trois, désormais armés de CF-104, plutôt que des Sabres F-86 du début. Le porte-avions Bonaventure prendra le chemin de la ferraille et le Commandement maritime baissera à environ 10 000 hommes. Dans les années 80, après des années d'oubli, les forces subiront un réarmement coûteux, surtout du côté naval et aérien, avec 12 nouvelles frégates, 137 nouveaux chasseurs aériens, 18 avions de patrouille Lockheed Aurora.

Tout au long des années 1951-1993, l'OTAN sera l'une des priorités du gouvernement, parfois même, la première.

Images additionnelles

Chasseur McDonnell-Douglas CF-18, Forces canadiennes, 1985
Avion de patrouille à grande autonomie CP-140 Aurora, 407e Escadron de patrouille maritime, Forces canadiennes, 1985
Chasseur Canadair CF-5A, 419e Escadron d'entraînement à l'appui tactique (Ville de Kamloops), Forces canadiennes, 1989
Chasseur Canadair CL-13 Sabre Mk VI, 434e Escadron de chasse, Aviation royale canadienne, vers 1958-1962
NCSM Bonaventure, porte-avion d’escadre léger de la classe 'Modified Majestic', Marine royale du Canada
Le char de combat Léopard C1, Forces canadiennes, 1981