La démobilisation
Des compressions en matière de défense
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En 1815, c'est un monde épuisé par plus de vingt ans de conflits qui accueille avec satisfaction la fin des guerres napoléoniennes. Au cours de la longue période de paix qui s'ensuit, tous les États ayant participé à ces affrontements sont soulagés de pouvoir réduire massivement leurs dépenses militaires, dans lesquelles s'engloutit la plus grande part de leur budget. En Grande-Bretagne, la Royal Navy passe de 140 000 à 17 000 hommes. Les effectifs de l'armée sont ramenés à 110 000 hommes, soit le minimum nécessaire pour maintenir les garnisons métropolitaines en Grande-Bretagne et dans les colonies. À l'exception de l'Inde, la plupart des troupes régulières coloniales sont licenciées.
Certains croient, à juste titre, que les habitants de l'Amérique du Nord britannique se désintéresseront des problèmes de la défense, à moins qu'un ou plusieurs régiments canadiens ne soient maintenus en activité. Mais la Grande-Bretagne s'en tient à ses mesures de stricte économie et les applique rigoureusement. Tous les régiments de Fencibles, ainsi que le 104e régiment, qui a été levé au Nouveau-Brunswick, sont licenciés entre 1816 et 1817. Désormais, tout relèvera des régiments de l'armée britannique métropolitaine envoyés sur place.
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