Les guerres Napoléoniennes et la guerre de 1812
Les forces britanniques et canadiennes
La loyauté douteuse de la milice du Haut-Canada
La milice du Haut-Canada, pour sa part, suscite de grandes inquiétudes. À tel point que le gouverneur général Prévost rapporte à Lord Liverpool, secrétaire d'État à la Guerre et aux Colonies, « qu'il ne serait peut-être pas prudent 64 » d'armer plus de 4 000 des 11 000 miliciens de la province en cas de guerre ! Cette méfiance est due au fait qu'une bonne partie de la population, sans doute plus de la moitié, est d'origine américaine. De plus, le comportement de l'Assemblée législative rend la situation politique instable. En mars 1812, le général Isaac Brock, également « président » et administrateur du gouvernement du Haut-Canada, parvient néanmoins à faire approuver par les députés une mesure défensive importante. Dorénavant, chaque régiment de milice du Haut-Canada comportera deux compagnies d'élite composées de volontaires qui s'entraîneront six jours par mois. En cas d'urgence, ils seront mobilisés sur-le-champ et serviront jusqu'à six mois.
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