La révolte de Pontiac et l'invasion américaine
La révolution américaine
La lutte pour le contrôle
Légende: Un carabinier américain du Régiment du colonel Morgan, vers 1775-1776
Extraordinairement florissantes et jalouses de leur indépendance locale, les Treize colonies établies depuis le XVIIe siècle en Amérique du Nord sont, quant à elles, gouvernées par des législatures élues au moyen d'un suffrage restreint, tandis que l'autorité métropolitaine se trouve assurée par un gouverneur nommé par le roi. Or, on n'y apprécie guère l'autorité métropolitaine. Déjà, lors de la guerre de Sept Ans, on déplorait de vives tensions entre les officiers et les soldats de l'armée britannique et ceux des régiments provinciaux américains.
La paix revenue, le gouvernement britannique adopte, au nom de la suprématie du parlement impérial et de la volonté royale, des mesures très impopulaires. Il commence par imposer diverses taxes avant de voter, en 1765, le « Quartering Act » qui oblige les Américains à loger les soldats britanniques dans leurs foyers, situation courante au Canada, mais intolérable pour eux. Le cri de ralliement des Américains devient : « No taxation without representation ! » - pas de taxes sans représentation parlementaire. Des intellectuels, tel l'inventeur, philosophe et journaliste Benjamin Franklin, commencent à préconiser l'indépendance politique comme solution. La situation dégénérant, l'Angleterre décide de renforcer sa garnison à Boston.
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