La révolte de Pontiac et l'invasion américaine

Les nations autochtones résistent à la mainmise britannique

La réaction britannique

De mémoire française, on n'avait jamais vu pareille situation. Des Amérindiens s'attaquant à des postes fortifiés défendus par des garnisons régulières, et, qui plus est, s'en emparant ! Voilà qui paraît bien contraire à leurs coutumes. Les militaires britanniques et les colons américains sont consternés. Tout l'Ouest est en train de tomber et, par voie de conséquence, une bonne partie de la traite des fourrures se trouve compromise. Les Canadiens - devenus nouveaux sujets britanniques - sont perplexes, sinon inquiets. À New York, le général Amherst, commandant suprême en Amérique du Nord britannique, d'abord décontenancé par la vigueur des attaques de Pondiac, décide finalement qu'un fort contingent de troupes régulières, appuyé par des miliciens volontaires américains, se rendra au plus vite dans la vallée de l'Ohio afin de secourir les forts assiégés. Un second contingent, composé de troupes britanniques assistées par leurs implacables ennemis d'hier - les miliciens canadiens ! - partira plus tard de Montréal pour reprendre les autres petits forts situés plus à l'ouest.