La révolte de Pontiac et l'invasion américaine
Les nations autochtones résistent à la mainmise britannique
La guerre éclair de Pontiac
Légende: Chef iroquois, 1760-1790
Au cours des mois de mai et juin suivants, les attaques déferlent comme des tornades sur les forts Sandusky, Saint joseph, de la Presqu'île, Miami, Venango et Michillimakinac, ainsi que sur plusieurs autres petits postes, littéralement pris d'assaut. Grâce aux nombreuses ruses que les Amérindiens maîtrisent à la perfection, la plupart d'entre eux tombent. À Michillimakinac, par exemple, les guerriers sauteux entreprennent de jouer à la crosse hors de la palissade. À un moment donné, la balle est projetée près de la porte où quelques officiers et soldats regardent la partie. Les joueurs se ruent alors vers la balle, suivis de près par leurs femmes. En un clin d'œil, celles-ci leur passent les armes qu'elles dissimulaient sous leurs couvertures et ils se précipitent à l'intérieur, tuant la garnison. Seuls les forts Pitt (Pittsburgh), Ligonier et Detroit parviennent à résister à Pondiac, encore que le premier ait été attaqué à deux reprises et que la garnison de Detroit, galvanisée par le major Henry Gladwin, ait dû soutenir un long siège. Pondiac et ses hommes n'épargnent que le fort Niagara, le jugeant - avec raison - trop bien fortifié.
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